Designers
Des aventuriers et des visionnaires qui osent sortir des sentiers battus
et qui font de la recherche de la nouveauté et du concept leur priorité.
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SÉBASTIEN WIERINCK
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COMAC
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JEAN-MICHEL WILMOTTE
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COMAS/PONT ARCHITECTES
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AGENCE APS
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LOUIS DE MERINDOL
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AGENCE AKÏRO
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VINCENT DUPONT-ROUGIER
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YONOH
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ALIGN/CIRCLE

A travers une perpétuelle recherche expérimentale, il matérialise un discours entre forme et fonction, au sein duquel, lui-même, considère que le matériel et l’usage ne doivent pas restreindre la liberté de création.
Portant au grand jour l’invisible, il exprime sa fascination pour les réseaux urbains, la transmission de l’information et la fluidité. Il capture le mouvement.
C’est de cette histoire qu’est né l’univers BentMark, en collaboration avec Cyria.
• Un mot sur vos projets ?
J’ai crée OnSite Studio suite à la conception et la production d’un premier prototype de mobilier urbain, peu de temps après mes études. Cette première structure m’a permis d’expérimenter le domaine du mobilier public, à travers des installations éphémères. La particularité de ce projet fondateur a été le choix des matériaux : des gaines flexibles de grandes dimensions, habituellement utilisées pour la mise en place de réseaux urbains et souterrains, permettant de traiter la thématique du réseau tout en bénéficiant de nombreux avantages techniques.
C’est suite au développement d’une version inox des bancs que je me suis tout naturellement rapproché de Cyria, avec qui je partage une vision de l’élément urbain à mi-chemin entre art et design.
• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
Une ville sans bancs est comme une forêt sans oiseaux: c’est terne, mort, cela manque de vie.
• Pouvez-vous décrire la force de l’univers que vous avez créé pour Cyria ? Quel est son apport en termes de design pour l’aménagement urbain et/ou paysager ?
L’origine du projet BentMark est la recherche d’un projet de mobilier urbain adaptable à la fois dans la forme et la fonction et la volonté de proposer un objet inédit pour un lieu unique. A mon sens, c’est la rencontre entre les typicités du lieu et les fonctions proposées par l’objet, qui donnent sens au projet. Adaptable et évolutif, l’univers BentMark est composé de différents « modules », permettant de créer un nombre infini de combinaisons en laissant libre court à la création.
• Quelle pièce inédite rêvez-vous de créer pour l’espace public ?
A terme, l’enjeu principal de mon projet sera de réintégrer les flux au cœur des tubes. Je réfléchis, par exemple, à un banc climatique qui pourrait, à la fois, chauffer en hiver et rafraîchir en été, à un banc éclairage ou encore un banc fontaine. Mais mon rêve en tant que designer serait d’avoir l’opportunité de travailler sur un labyrinthe. Je considère que c’est une des formes les plus intéressantes, en tout cas celle qui me fascine.

Pour Cyria, ils réalisent le totem Draiac
• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
Sa vocation première est d’adapter la ville à l’homme, de faciliter l’évolution des individus dans une urbanité sociale.
• Quelles sont les premières choses auxquelles vous pensez quand vous en dessinez
les pièces ?
Fonctionnalisme, simplicité et insertion. Le totem Draiac illustre ces principes en cumulant différentes fonctions avec une forme rationnelle qui minimise l’impact visuel et l’emprise au sol.
• Quelle perception avez-vous de la marque Cyria ?
Nous avons le même constat qu’elle sur les centres villes actuels : ils accumulent beaucoup d’objets encombrants et souvent peu esthétiques.
• Qu’avez-vous souhaité apporter à l’univers Cyria par vos créations ?
Une approche sensible et fonctionnelle sur la ville. L’idée est de cumuler les fonctions sur un même support pour « dépolluer » l’espace public.
• Quelle pièce inédite rêvez-vous de créer pour l’espace public ?
Nous travaillons aujourd’hui à développer un élément urbain d’une autre échelle, pris entre le mobilier urbain et l’infrastructure. Un objet permettant de multiplier les usages, notamment en matière d’évènementiel urbain (concert, exposition, banquet républicain, manifestation sportive et populaire) pour créer du lien social.

Celui qui parcourt le Musée d’Art Islamique de Doha, qui fréquente le Grenier à sel d’Avignon, ou qui fait étape à l’Hôtel Mandarin Oriental à Paris, devine le raffinement du sculpteur de volumes dans les matériaux comme dans leurs lignes.
L’univers Elinium, créée pour Cyria, prête les attributs de la haute couture au mobilier urbain, par le biais de la fine résille et la couleur Golden Dust.

A chaque projet se découvre une nouvelle réalité : avec un lieu, ses habitants, ou encore un climat, se compose une nouvelle façon d’habiter l’espace public. À ce niveau d’intervention urbaine et paysagère, il s’agit souvent de renforcer l’atmosphère et l’histoire du lieu, en créant de nouvelles relations spatiales et sociales pour étendre le champ des possibles de la ville.
L’univers Eudald, créée pour Cyria, donne au terme « habiter » tout son sens. Ainsi un banc de grande taille sert à la fois de banquette, de chaise et de table urbaine : les activités des usagers peuvent se croiser à tout moment de la journée
• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
En premier lieu, rendre plus agréable l’utilisation de l’espace public. Le mobilier urbain doit permettre son agencement et offrir différents usages et utilisations aux citadins. Il doit renforcer la compréhension du lieu, son atmosphère.
• Quelles sont les premières choses auxquelles vous pensez quand vous en dessinez
les pièces ?
Obtenir les possibilités maximales d’utilisation et de polyvalence avec une proposition qui implique un prix minimal d’exécution et d’entretien. Pour cela, nous dessinons des pièces compactes avec très peu d’assemblage, dans un matériau unique.
• Qu’avez-vous souhaité apporter à l’univers Cyria par vos créations et quelle perception avez-vous de la marque ?
Cyria représente un gage de qualité dans la fabrication mais surtout d’originalité dans le design. Ce dernier tient compte d’éléments clés comme l’intégration aux environnements construits, la polyvalence, la simplicité et l’écologie. Ces paramètres nous permettent de travailler avec une liberté absolue en cohérence avec nos valeurs.
• Quelle pièce inédite rêvez-vous de créer pour l’espace public ?
Nous aimerions créer une pièce subtile et poétique qui pourrait être intégrée à n’importe quel environnement. Une pièce que vous pourriez trouver dans n’importe quelle ville ou espace et que vous utiliseriez presque sans vous en rendre compte. Une pièce universelle, à la fois belle et utile, qui serait la solution au maximum de requêtes possibles.

• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
L’envie de s’arrêter sur un espace.
• Quelles sont les premières choses auxquelles vous pensez quand vous en dessinez
les pièces ?
Le confort, le ou les matériaux, le graphisme et l’esthétique.
• Qu’avez-vous souhaité apporter à la galaxie Cyria par vos créations et quelle perception avez-vous de la marque ?
Un fournisseur différent de ce que l’on trouve sur le marché. Les choix des mobiliers de la marque sont intéressants. La volonté de celle-ci de rechercher des concepteurs praticiens de l’espace est une excellente démarche.
• Quelle pièce inédite rêvez-vous de créer pour l’espace public ?
Une fontaine à boire, car il y a peu de proposition en ce domaine.


• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
Le mobilier urbain contemporain plurifonctionnel – radicalement acté dans une démarche design – est une fabuleuse opportunité pour les rapports sociaux et humains.
• Quelles sont les premières choses auxquelles vous pensez quand vous en dessinez
les pièces ?
Le mobilier urbain doit s’inscrire dans les tendances esthétiques et les mouvances socio-urbaines actuelles. Nous croyons que nous ne devons rien nous interdire, nous pensons que les frontières sont faites pour être déplacées… Notre philosophie est de sortir sans cesse des sentiers battus, notre fonction est de réveiller au risque de choquer par une force de proposition constamment renouvelée.
• Qu’avez-vous souhaité apporter à l’univers Cyria par vos créations et quelle perception avez-vous de la marque ?
Cyria est une marque spontanée et riche, rigoureuse et sans compromis, dont la philosophie est de concevoir des objets dont le design est proche de la nature. Nous partageons pleinement cette approche et tentons sans cesse de renouveler la vision du monde urbain en travaillant des concepts dynamiques en relation avec les usages, le paysage et l’environnement.
• Quelle pièce inédite rêvez-vous de créer pour l’espace public ?
Nous pensons que la ville de demain sera plus ouverte, plus ambitieuse et permettra à l’art et au design d’occuper une place centrale. L’agence travaille sur des concepts et projets forts de microarchitecture dont l’échelle est à l’épreuve des pratiques et des matières. Des objets plurivoques et polyvalents intégrant parfaitement les contraintes spatio-temporelles actuelles. Ce n’est pas à la ville de s’adapter au design, mais c’est bien à partir de l’observation sociologique des pratiques et des usages que doit naître le mobilier de demain.

• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
Servir et faire l’espace public par la mise en partage de ses fonctions. Son incidence est bien plus importante qu’on ne le perçoit généralement car il contribue fortement à tisser entre eux les différents composants de la ville, de même qu’il peut rendre l’ensemble parfaitement incohérent.
• Quelles sont les premières choses auxquelles vous pensez quand vous en dessinez
les pièces ?
Dans le cadre d’une commande ou d’un projet, j’interroge toutes les entrées et toutes les incidences que le futur mobilier va entretenir avec cet espace donné. Quand je dessine sans contexte préalable, c’est plus un travail de fond à partir des questions qui fondent ma démarche, sur des attentes ou des usages que je pressens, sur des contraintes que j’essaie de dépasser, sur des fonctions nouvelles…
• Qu’avez-vous souhaité apporter à l’univers Cyria par vos créations et quelle perception avez-vous de la marque ?
J’avais envie depuis longtemps de trouver une « famille d’accueil » pour la collection Monsieur que j’avais dessinée en 2004 pour le parc de l’Ile de Monsieur à Sèvres, et dans laquelle j’avais mis beaucoup des idées qui me tiennent à cœur, comme la base d’un travail. Lorsque j’ai découvert le travail d’édition de Cyria, la filiation m’a semblé naturelle.
• Quelle pièce inédite rêveriez-vous de créer ?
Je rêve de mobilier qui pourrait être et ne pas être dans le même temps… Une sorte de mobilier invisible non par son manque d’audace ou par sa banalité mais plutôt par la force élémentaire et neutre qu’il exercerait sur son environnement.

A l’image des univers Degré 6 ou Degré 9, développées pour Cyria, ils ont introduit de nouvelles formes et concepts qui offrent au fonctionnalisme un supplément esthétique et poétique.
• Quelle est pour vous la vocation première du mobilier urbain ?
Le mobilier urbain fait partie du paysage des villes. C’est un très bon outil pour améliorer leur fonctionnalité et leur esthétique.
• Quelles sont les premières choses auxquelles vous pensez quand vous en dessinez
les pièces ?
Nous pensons toujours à l’usage de ce mobilier et aux personnes qui vont être amenées à l’utiliser. Pour nous, c’est très important de le faire fusionner avec l’environnement et de le rendre utile.
• Qu’avez-vous souhaité apporter à l’univers Cyria par vos créations et quelle perception avez-vous de la marque ?
C’est une marque qui essaie d’apporter de la valeur ajoutée aux rues de nos villes, qui travaille pour améliorer l’environnement urbain. Nous croyons que nous pouvons apporter une vision différente, de nouveaux concepts et formes. Nous avons l’habitude de travailler des produits pour l’intérieur et cela nous aide à avoir une vision plus fraîche de ce type de produit.
• Quelle pièce inédite rêvez-vous de créer pour l’espace public ?
Plus qu’une pièce, nous aimerions réfléchir à tous les éléments qui habillent une ville entière et doivent cohabiter harmonieusement. Ce serait un très beau challenge.
